(1873) Page(s) Planche XV. Includes photo(s).
Rosier AiméeVibert.
Arbuste vigoureux pouvant s'élever jusqu'à 2 mètres. Les rameaux sont verts, glabres et parsemés de rares aiguillons assez forts et un peu crochus, rougeàtres sur les branches les plus jeunes, bruns sur les rameaux adultes. Feuilles composées de 5 à 7 folioles ovales-lancéolées, pointues, rarement obtuses, finement dentelées et d'un vert foncé brillant. Fleurs blanches, à pétales extérieurs souvent rosés en dessous, odorantes et réunies en grand nombre en grappe corymbiforme au sommet des rameaux.
Cette magnifique variété, qui appartient au groupe des R. Noisette, fleurit pour ainsi dire jusqu'aux gelées. Elle est cultivée en grand, pour planter sur les tombes dans les cimetières, où elle est connue sous le nom de Rosier blanc ou bien encore de R. Mère de famille.
(1873) Page(s) Planche III. Includes photo(s).
Rosier Ayrshire ordinnaire.
Arbrisseau très-vigoureux, à rameaux longuement sarmenteux, à bois vert brun, muni de nombreux aiguillons très-recourbés, de couleur rougeâtre. Feuilles composées de 5 à 7 folioles (parfois trois) lancéolées, assez finement dentées et d'un vert gai. Fleurs demi-pleines, réunies au nombre de 7 à 12, en panicule terminale; leur couleur est le blanc légèrement carné.
Les variétés qui appartiennent à cette section, sont, dit-on, d'origine anglaise mais tout porte à croire que leur patrie originelle est la Chine; elles ne fleurissent qu'une fois l'an.
(1873) Page(s) Planche XXI. Includes photo(s).
Le rosier Banks épineux est, comme le type de l'espèce, un arbrisseau grimpant, à tiges glabres et lisses, d'un vert foncé, quelquefois teintées de brun, garnies de quelques rares aiguillons allongés (deux au plus dans chaque entre nœud), très-acérés, un peu arqués en arrière, élargis à la base, d'un brun foncé, longs de cinq à six millimètres. Les rameaux florifères qui naissent à l'aisselle de chaque feuille, sont munis, à leur base, de quelques petites écailles brunes, caduques; ils sont hérissés, dans toute leur longueur, de gros poils raides, transparents, et se prolongent en un long pédoncule d'un vert tendre. Les feuilles sont composées ordinairement de trois à cinq folioles oblongues, lancéolées aiguës, glabres, lisses, luisantes, d'un vert foncé en dessus, plus clair et plus luisant en dessous; les bords sont garnis de fines dents terminées par une pointe transparente, et la nervure médiane de la face inférieure est hérissée de gros poils raides ou aiguillons rudimentaires: les folioles latérales sont presque sessiles, la terminale, plus grande, est portée par un pétiole long environ de un centimètre. Le pétiole commun est canaliculé et bordé, en dessus, de sortes de cils; en dessous il est armé de quelques poils raides, dont quelques-uns passent à l'état de petits aiguillons arqués.
Les fleurs, solitaires au sommet des rameaux, sont très-pleines, un peu chiffonnées, larges de cinq centimètres, blanches, avec un léger reflet jaune très-pàle, qui produit un certain chatoiement à la vue. Le tube du calice (ovaire des horticulteurs) est semi-globuleux, non étranglé à la gorge, d'un vert clair, glabre, ou garni de quelques poils, mais seulement à la base; les folioles calicinales sont très-allongées, entières, ou quelquefois terminées par un appendice foliacé, bordées de cils et d'un fin duvet, glabres sur la face extérieure, duveteuses blanches en dedans. Les pétales sont obovales, ondulés, ou un peu chiffonnés; au centre apparaissent quelques étamines et les stigmates qui ferment l'entrée du tube calicinal.
Cette variété est une heureuse acquisition pour la floriculture. Elle a l'avantage de produire, très-jeune, une grande quantité de fleurs, et de se soumettre avec une extrême facilité à la culture forcée.
(1873) Page(s) 306.
Liste des plus belles variétés.
Rosiers Hybrides de Noisettes Remontants.
Baronne de Meynard, moyenne, bien faite, blanc pur.
(1873) Page(s) 306.
Liste des plus belles variétés.
Rosiers Hybrides de Noisettes Remontants.
Boule de Neige, moyenne, blanc pur.
(1873) Page(s) Planche XLVIII. Includes photo(s).
Rosier Cent-feuilles des peintres.
Arbrisseau atteignant la hauteur de 0,70 à 1m20, à rameaux nombreux, chargés d'aiguillons presque droits et inégaux; à feuilles composées de 5 à 7 folioles profondément dentées, de couleur vert obscur, pubescentes en-dessous et munies de quelques poils glanduleux sur les bords, ainsi que sur les pétioles.
Ovaires épais, de forme ovale, fortement hérissés, ainsi que le pédoncule, de poils courts. Fleur arrondie, très-grande et très-double, d'excellente facture et de teinte rose devenant plus foncée vers le centre de la fleur.
Cette magnifique variété, qui paraît être originaire de la Perse septentrionale, fleurit de juin à août.
(1873) Page(s) Planche XLIII. Includes photo(s).
Rosier Comtesse Cécile de Chabrillan.
Arbrisseau très-vigoureux, à rameaux trapus, gros, ne s'allongeant pas à plus de 40 centimètres, et formant une tête bien arrondie; les aiguillons sont assez nombreux, petits, minces, un peu arqués, très-inégaux, entremêlés de poils glanduleux. Les feuilles sont amples, composées de 3-5 ou 7 folioles ovales-elliptiques, à peine pétiolulées presque obtuses, inégalement dentelées, à dents inférieurés glanduleuses, d'un beau vert gai en dessus, plus pale en dessous, inégales de grandeur, les terminales plus grandes que la paire inférieure; le pétiole commun est presque droit, glanduleux et creusé en gouttière en dessus, glabre et armé de quelques petits aiguillons en dessous. Les fleurs, d'un ravissant rose vif glacé, avec reflet argenté, sont globuleuses, très-pleines, de la facture la plus parfaite par l'imbrication régulière des rangées extérieures des pétales, qui sont largement obovés, rose pur en dedans, argenté en dehors.
Le pédoncule est ferme, très-glanduleux, et s'évase à son sommet en un tube calicinal glabre en forme d'entonnoir, non contracté à la gorge; les sépales sont un peu glanduleux: les deux extérieurs à peine foliacés, les trois autres simples, très-pointus.
Cette rose a été obtenue par M. Marest, rue d'Enfer, à Paris. Elle est très-remontante et fleurit très-abondamment.
(1873) Page(s) 306.
Liste des plus belles variétés.
Rosiers Hybrides de Noisettes Remontants.
Coquette des Alpes, moyenne, blanc verdâtre.
(1873) Page(s) 295.
Couronne des pourpres, fl. moyen, pourpre
(1873) Page(s) Planche XXVII. Includes photo(s).
Rosier Docteur Hénon.
Arbrisseau vigoureux, à rameaux gros, longs, d'un vert clair, et complètement dépouillés d'aiguillons. Ses feuilles sont assez amples, composées de 3 à 5 folioles finement dentelées, d'un vert clair et presque lisses en dessus, duveteuses blanchâtres en dessous: les latérales oblongues-elliptiques, la terminale lancéolée; les stipules très-étroites, ciliées et soudées dans les trois quarts de leur longueur avec le pétiole commun, sont à peine divergentes. Les fleurs portées sur des pédoncules courts et couverts de poils glanduleux sont de grandeur moyenne (8 cent. environ), pleines, bien faites; d'un blanc presque pur, à reflets jaunâtres. Les pétales de la circonférence sont dressés, bien imbriqués, et forment d'abord la coupe dont le centre est occupé par des pétales plus petits et chiffonnés. L'ovaire est glabre, évasé un peu en entonnoir et à peine étranglé au sommet; des cinq folioles qui le couronnent, deux sont simples, souvent moitié pétaloïdes; deux autres sont garnies de petites lanières sur les bords et la cinquième est tout à fait foliacée.
Le Rosier Docteur Hénon a été obtenu par M. Léon Lille, de Lyon.
|
