Book  (1936)  Page(s) 206.  
 
Desse, Mme. Paul (HP) Duprat 1882; red, striped; = P. Neyron panaché

Book  (1899)  Page(s) 107.  
 
Madame Desse, HR, Desse, 1891, rose vif panachée

Book  (1899)  Page(s) 115.  
 
Madame Paul Desse, HR, Duprat, 1882, rouge panaché

Magazine  (1 Jun 1897)  Page(s) 88.  
 
Roses Panachées. Variéties 'Panachée de Bordeaux' et Coquette Bordelaise (Hybrides Remontants), Pierre, Du Plouy.
Dans ce numéro, nous sommes obligés de donner une gravure noire à nos lecteurs car les chromolithographies qui avaient été faites des deux roses panachées que nous désirions reproduire, ont été si mal réussies que nous préférons les refuser que de publier des dessins absolument dérisoires. Les deux roses représentées ci-contre sont tout simplement deux variétés issues d'une rose déjà panachée provenant elle-même d'un accident fixé de la variété Paul Neyron. La mère de ces nouveautés a été désignée par son obtenteur, sous le nom de Madame Desse, et c'est après bon nombre d'années d'études attentives, que M. Duprat, horticulteur à Bordeaux, persuadé que les panachures des fleurs étaient réellement constantes, en un mot, que les accidents étaient définitivement fixes, qu'il décidé à les livrer au commerce en mai dernier. Afin qu'il n'y ait aucune surprise, M. Duprat livrait ses plantes en pot et en fleurs....

Magazine  (1 Jun 1897)  Page(s) 88.  
 
Roses Panachées. Variéties 'Panachée de Bordeaux' et Coquette Bordelaise (Hybrides Remontants), Pierre, Du Plouy.
Dans ce numéro, nous sommes obligés de donner une gravure noire à nos lecteurs car les chromolithographies qui avaient été faites des deux roses panachées que nous désirions reproduire, ont été si mal réussies que nous préférons les refuser que de publier des dessins absolument dérisoires. Les deux roses représentées ci-contre sont tout simplement deux variétés issues d'une rose déjà panachée provenant elle-même d'un accident fixé de la variété Paul Neyron. La mère de ces nouveautés a été désignée par son obtenteur, sous le nom de Madame Desse, et c'est après bon nombre d'années d'études attentives, que M, Duprat, horticulteur à Bordeaux, persuadé que les panachures des fleurs étaient réellement constantes, en un mot, que les accidents étaient définitivement fixes, qu'il décidé à les livrer au commerce en mai dernier. Afin qu'il n'y ait aucune surprise, M. Duprat livrait ses plantes en pot et en fleurs....

Magazine  (1 May 1895)  Page(s) 36.  
 
Roses provenant d'accidents de sève fixés de belles variétés....Madame Desse (Paul Desse 1891): Paul Neyron dont les pétales sont longitudinalement rayés de blanc (de 3 à 4 centimètres): variété ne figurant pas dans les catalogues.

Magazine  (1 Oct 1891)  Page(s) 98-99.  
 
Rose PAUL NEYRON panachée.
- Tout récemment, M. Duprat fils, horticulteur à Bordeaux, nous adressait, soigneusement emballées, deux roses de grandeur plus que moyenne, odorantes et d'une très jolie panachure. Dans une lettre qu'il a bien voulu nous écrire, M. Duprat nous donne l'historique de cette variété qu'il dit avoir obtenue de semis.
Voici son origine:
"En 1882, un de mes clients, habitant Pauillac (Medoc), me fit cadeau de deux greffes d'un rosier soi-disant obtenu par semis provenant de graines de Paul Neyron.
Cette rose avait une ligne blanche presque sur tous les pétales, de 0,02 à 0,03 de large, prenant de la base et venant jusqu'à l'extrémité du pétale, en passant par la centre. Cette variété, présentée à la Société d'horticulture de la Gironde, obtint une récompense et fut dédiée à Madame Paul Desse, proprétaire du semis.
En 1884, je fécondais artificiellement deux fleurs par le pollen de l'une sur l'autre; ces deux roses étaient sur le même sujet. J'obtins un seul fruit, assez beau, que je semai et qui ma donna cinq rosiers dont un qui fait l'objet de cette note.
Les fleurs sont généralement plutôt grandes que moyennes, j'en ai eu qui atteignaient 12 centimètres de diamètre, c'est-à-dire la grosseur du Paul Neyron.
L'arbuste a conservé le bois, le feuillage et le mode de végétation de cette dernière variété, et il remonte aussi franchement."
Nous conseillons à M. Duprat de multiplier cette variété par la greffe afin de se rendre un compte bien exact de sa fixité, et dans le case où les jeunes sujets donneraient des fleurs panachées. Il n'y aurait plus doute, on se trouverait en présence d'une rose digne d'être lancée dans le commerce.