According to du Plouy (1897), 'Panachée de Bordeaux' was a sport of 'Mme Desse', which was itself a variegated sport of 'Paul Neyron'.
Journal des Roses, p. 88 (June 1897) Roses Panachées VARIÉTÉS PANACHÉE DE BORDEAUX ET COQUETTE BORDELAISE (HYBRIDES REMONTANTS) PIERRE, Du PLOUY
Dans ce numéro, nous sommes obligés de donner une gravure noire à nos lecteurs car les chromolithographies qui avaient été faites des deux roses panachées que nous désirions reproduire, ont été si mal réussies que nous préférons les refuser que de publier des dessins absolument dérisoires.
Les deux roses représentées ci-contre sont tout simplement deux variétés issues d'une rose déjà panachée provenant elle-même d'un accident fixé de la variété Paul Neyron. La mère de ces nouveautés a été désignée par son obtenteur, sous le nom de Madame Desse, et c'est après bon nombre d'années d'études attentives, que M. Duprat, horticulteur à Bordeaux, persuadé que les panachures des fleurs étaient réellement constantes, en un mot, que les accidents étaient définitivement fixés, qu'il s'est décidé à les livrer au commerce en mai dernier. Afin qu'il n'y ait aucune surprise, M. Duprat livrait ses plantes en pot et en fleurs.
Nous avons déjà remarqué ces variétés lors de l'exposition de la Société nationale d'horticulture en 1895, mais il était assez difficile à cette époque de se faire une opinion bien fondée sur leur valeur.
Aujourd'hui, on est plus certain de la stabilité des plantes, et les chances de les voir revenir au type — c'est-à-dire de fleurir comme Paul Neyron — sont beaucoup moins à craindre.
N° 1. Panachée de Bordeaux. — Boutons gros et aplatis, fleur rose vif, ombrée de rouge velouté, à pétales fortement et irrégulièrement maculés et striés de blanc. Les fleurs, de forme irrégulière, présentent, lorsque la rose est grosse, les caractères de certaines fleurs de Pivoines et, lorsqu'elle est petite, ceux des oeillets flamands.
N° 2. Coquette Bordelaise. — Boutons gros et aplatis, fleur rose vif, large macule centrale blanche sur chaque pétale, ce qui, avec la forme de la rose, lui donne l'aspect d'une fleur de Camélia.
D'après les descriptions, venant de l'obtenteur, il est facile de s'apercevoir que les panachures de ces roses les rendent absolument distinctes des autres variétés de ce genre. Quant au mode de végétation, feuillage, bois, etc., c'est absolument comme le Paul Neyron.
Les expériences faites par M. Duprat, lui ont prouvé que ces variétés se prêtaient fort bien à la culture forcée et que dans ce cas, la panachure des fleurs était aussi franche que lorsque les sujets étaient cultivés en plein air.
Les roses Panachée de Bordeaux et Coquette Bordelaise, ont obtenu une médaille d'argent à l'exposition de Paris, en 1895, ainsi qu'un diplôme d'honneur la même année l'exposition de Bordeaux.
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