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Roses, Clematis and Peonies
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Le jardin fleuriste
(Aug 1851)  Page(s) Vol. II, tab 128.  
 
CLEMATIS GRAVEOLENS.
clématite à odeur forte.
Étym.χληματς (ίδος), Clematis; les Grecs, et d’après eux les Latins, donnaient ce nom à des plantes grimpantes (ou non grimpantes) aujourd’hui indéterminées. Voyez Pline, natur. (lib. XXIV. Cap. X....... Clematida appellaverunt repentem per arbores geniculatam et ipsam) et cap. XV.
Ranunculaceæ § Clematideæ.
CHARACT. GENER. Calyx corollinus tetraphyllus, foliolis æstivatione valvatis v. subinduplicatis. Stamina indefinita hypogyna. Ovaria plurima libera unilocularia, ovulo unico pendulo. Achœnia plurima sessilia stylo nudo v. barbato caudata. Semen inversum.
Herbæ erectæ v. suffrutices sarmentosi scandentes in zonœ temperatœ regionibus calidioribus ubique majore copia
obvii
, foliis oppositis integris v. pennatisectis, petiolis quandoque cirrosis , inflorescentia composita, floribus sœpius bibracteolatis , bracteolis interdum flori approximatis involucrum bilobum constituentibus .
Clematis L. Gen. 696. Jess. Gen. 232. Gærtn. I. 356. DC. Syst. I. 131. Prodr. I. 2. excl. sp. Meisn. Gen. PI. I. (i) Clematitis Tourn. Inst. 150. Meclatis Spach, S. à B. VII. 272.
a. Viticella DC. l. c. Invol. nallum. Cal. æstivatio valvata. Achæniorum caudæ brèves imberbes.— Dillen, Giess. 165. Jacq. Hort. Schœnbr. t. 357. Bot. Mag. t. 834. 1892. DC. PI. rar. jard. Genève, t. 12. Bot. Reg. t. 1955. II. t. 25.
b. Flammula DC. l. c. Invol. nullum. Cal. æstiv. valv. Achæn. caudæ barbato-plumosæ. — Clematitis Moench , Meth. 196. Stylurus Rafin. Flor. ludov. 27. Trigula Noronh. Msc. Clematopsis Bojer, Msc. Gærtn. t. 74. Jacq. Fl. Aust. t. 291. 308. 336. Ic. rar. t. 104. Jacq. fil. Ecl. 1.1. 32. Bot. Mag. t. 1816, Bot. reg. t. 238. 599. 1234. Deless. Icon. Select. I. 1-5. Hook. Fl. bor. Am. t. 1. Ic. PI. t. 10. 77. — 80. Wall. PI. as. rar. t. 20. 98.
c. Cheiropsis DC. l. c. Invol. subflore diphyllum. Cal. æstiv. induplicata. Achæn. caudæ barbatæ.— Viorna Persoon, Encheir. II. 98. Muralta Adans. Fam. II. 460. Sibth. Fl. græc. t. 517. Bot. Mag. t. 995. Wall. 1. c. t. 217.
Endlich. Gen. PI. 4768.
CHARACT. SPEC, C. (§ flammula ), glaberrima gracilis, caule scandente filiformis angulato, foliis pinnatim bi- tri-ternatis, foliolis parvis 5-partitis trilobisque, laciniis ovatis integris nunc hinc inciso-serratis, floribus solitariis, pedunculis foliis longioribus, sepalis i oblongis obtusis apice recurvis intus tomentosis, achæniiis pubescentibus, caudis phimosis. Lindl. 1. i. c.
Clematis graveolens Lindl. in Journ. of Hort. soc. 1. 307. c. ic. Ch. L. in Fl. d. S. et d. J. de l’Eur. IV. 4746 W. Hook. Bot. Mag. t. 4495 (1850). Ic. hic. repet.

Cette jolie petite espèce de Clématite a été découverte, en 1844, par le capitaine d’infanterie anglaise Munro, dans les gorges neigeuses (snowy Passes) du versant occidental de l’Himalaya, dans la Tatarie chinoise, à 12,000 pieds d’altitude au-dessus du niveau de la mer; il en fit parvenir la même année des graines au Jardin de la Société d’Horticulture de Londres, dans lequel, semées seulement en mai 1845, ces graines donnèrent des individus qui fleurirent dès l’année suivante. Trois ans après (1847), le Jardin de Kew en reçut, de son coté, des graines recueillies au Thibet par le Dr Thom. Thomson. Aujourd’hui, cette plante commence à se répandre dans les jardins, où elle parait, en raison de la latitude élevée, où elle croît dans ses sites natals, pouvoir braver nos hivers à l’air libre.
Descr. Elle ne paraît pas devoir dépasser une longueur de 6 à 8 pieds; elle est entièrement glabre, sufïrutiqueuse, très ramifiée, à rameaux grêles, obtusément anguleux, un peu renflés aux articulations. Pétioles plans, un peu dilatés, amplexicaules. Feuilles opposées, pennati-bi- ou tri-ternées; folioles pétiolulées, ovées ou lancéolées, 1-2-3-lobées, rarement entières, subrécurves. Pédoncules dressés, plus longs que les feuilles, grêles et uniflores. Fleurs nutantes, assez grandes, d’un jaune verdâtre, passant au jaune d’or. Lacinies 4, ovées, aiguës, épaisses, soyeuses en dedans, finement ciliées au bord, étalées. Étamines nombreuses, à filaments subulés, poilus; anthères adnées, oblongues. Achaines tomenteux et terminés par un long processus plumeux et légèrement onciné au sommet.

Selon M. Lindley, les fleurs dans cette espèce exhalent une odeur forte, pénétrante, assez peu agréable : odeur que M. W. Hooker dit n’avoir pas remarquée dans l’individu qu’il a observé, et dont l’absence ou la présence dépend, selon lui, de l’état de l’atmosphère!
Explication des Figures analytiques.
Fig. 1 et 2. Étamines (fig. gross.).
CULTURE. (Pl. T.)
Tout terrain sec! Planter v en haie, le long d’un berceau, d’une tonnelle, etc. Multiplication prompte par graines, boutures et éclatage du pied.
On peut se le procurer chez MM. Ambr. Verschaffelt, à Gand , et Nap. Baumann, à Bollwiller (France, Ht -Rhin).
(1 Jul 1853)  Page(s) Pl. 363.  Includes photo(s).
 
Planche 363.
CLEMATIS LANUGINOSA.
CLEMATITE LAINEUSE.
ÉTYM. V. ci-dessus, Te II, Pl. 128.
Ranunculaceæ § Clematideæ.
CHARACT. GENER. V. ibidem.
CHARACT. SPECIF. C. (§ Viticellæ) foliis simplicibus v. trifoliatis (1), foliolis coriaceis cordatis acuminatis subtus petiolisque villosis, alabastris pedunculis foliisque  junioribus lanatis, sepalis 6 ovatis acuminatis patentissimis. Lindl.
l. i. c.
Clematis lanuginosa Lindl. in Paxt. Fl. Gard. III. PI. 94. — Planch. in Fl. d. S. et d. J. de l’Eur. III. p. 165. no 811. ead. ic. angl. ac nostra.

N'ayant pas encore eu l'occasion d'examiner vivante ou desséchée, la plante qui fait le sujet de cet article, et ne la connaissant en un mot que par la courte notice que lui consacre l'auteur anglais, qui le premier la fait connaître, nous nous voyons obligé de reproduire purement et simplement cette notice, sans pouvoir y ajouter aucun commentaire. M. Lindley écrit à son sujet (l. s. c.):
« Cette magnifique plante a fleuri le printemps dernier (1851), dans l'établissement horticole de MM. Standish et Noble (à Bagshot), qui l'avaient reçue de M. Fortune. Nous en possédons un échantillon sauvage, · marqué « montagnes de Chekiang, juillet 1850 », que nous tenons de cet entreprenant voyageur, qui a bien voulu en même temps y ajouter les renseignements suivants :
«« Cette jolie espèce a été découverte dans un endroit nommé Teintung, près de la ville de Ning-po. Elle croît spontanément sur le flanc des collines, en général dans un sol pierreux, au pied de petits arbrisseaux, qui lui servent de support. Avant de fleurir, elle en atteint le sommet et ses belles fleurs en étoiles d'azur se voient à une distance considérable, s'élevant bien au-dessus des troncs qui ont soutenu l'ascension de ses tiges. Dans cet état, elle est fort attrayante et dédommage bien le voyageur qui s'est donné la peine de gravir la montagne à travers les broussailles pour la voir de plus près.
««Les fleurs de cette Clématite sont bien plus grandes et plus velues que celles de la C. azurea grandiflora, du Japon, à laquelle elle ressemble beaucoup. Elle est, sans doute, tout aussi rustique, et peut-être davantage. On la recherchera avec empressement, comme plante en pot pour la serre froide. La station et le sol dans laquelle elle a été trouvée sauvage indique le véritable mode d’après lequel elle devra être cultivée dans nos jardins. »»
« Elle est sans doute très voisine de la C. azurea, mais elle en diffère par des feuilles coriaces, et non minces, couvertes en dessous de poils blancs et non finement soyeuses, cordées et non ovées; par ses boutons, ses jeunes feuilles et ses pédoncules enveloppés de laine, et non légèrement pubescents, par les plus grandes dimensions de ses fleurs, dont les
segments sont plus larges et plus aigus.
<< Nulle raison ne peut faire douter qu’elle soit entièrement rustique; et de toute façon, elle se montre sinon la plus belle, du moins l’une des plus belles plantes grimpantes que possèdent jusqu’ici nos jardins. »
CULTURE. (S. Fr.)
Voyez ci-dessus, Te II, PI. 128.

(1) Cl. auctor scribit errore evidenti ternatisque! folia sunt simplicia v. trifoliolata, etenim verbum ternata, significat exacte folia 3 verticillata! hoc in errore non semel versantur auctores.
(15 Jun 1853)  Page(s) Vol. IV, Pl. 361.  
 
Planche 361.
ROSA FORTUNEANA (VARIETAS?).
ROSE DE FORTUNE à fleurs pleines cramoisies - jaunes.
ÉTYM. Rosa, chez les Latins; ροδον, chez les Grecs.
Rosacea § Roseæ.
CHARACT. GENER. Quando de specie non genuina agitur, hos non refero.
CHARACT. SPECIF. Varietatis (?) more nostro non dantur.
Rosa Fortuneana, flore pleno kermesino - flavo (NOB.).
Fortune's double yellow Rose, LINDL. Journ. of Hort. Soc. VI. 52. — W. Hook. Bot. Mag. t. 4679 (Nov. 1852).
Wang-jang-ve des Chinois (selon FORTUNE).

Cette rose, ou à proprement parler, ce rosier, si intéressant au point de vue ornemental par son habitus sarmenteux (grimpant), par ses grandes et belles fleurs, au coloris tout-à-fait insolite et qui n'est point jaune, malgré le nom qui lui a été appliqué, a été découvert en Chine par M. Fortune, et introduit par lui-même, lors de son retour en Europe.
Fort mal apprécié, honni même et rejeté par des personnes qui en jugèrent inconsidérément d'après la première floraison, ce rosier semblait condamné à tout jamais à l'oubli, lorque, soumis sans doute à une culture plus appropriée, grâces aux soins de MM. Standish et Noble, il vient enfin de prouver, d'une manière inespérée, par la production de fleurs, tout autres que les premières, qu'il serait désormais une excellente acquisition pour les jardins.
« Je le trouvai, dit M. Fortune, dans le jardin d'un riche Mandarin, où il couvrait complètement un vieux mur et était en pleine floraison lors de ma visite; des masses de fleurs, d'un jaune saumoné luisant, en pendaient avec la plus grande profusion et fesaient un effet très frappant. Ces fleurs varient considérablement de coloris circonstance qui, selon moi, n'ajoute pas peu à la beauté et au caractère de ce rosier. Je crois qu'il est entièrement distinct de toute autre variété connue et qu'il diffère certainement de toute espèce chinoise. Il est admirablement apte à garnir des murs, et si on le plante dans un riche sol, qu'on lui laisse acquérir toute sa taille, rien ne saurait produire un plus bel effet dans nos jardins. Je l'envoyai à la Société d'Horticulture (de Londres) en 1845, et le mentionnai dans le Journal de cette société, à la page 218 du 1er volume; et ensuite dans mon Voyage aux pays du Thé (p. 318). »
« On ne saurait voir, écrivent MM. Standish et Noble à M. W. Hooker, une plus belle fleur, et rien ne peut égaler la délicatesse de son coloris (que ne saurait imiter le plus habile pinceau). Imaginez-vous un fond jaune gomme-gutte, relevé d'une teinte de laque cramoisie, et vous

ROSA FORTUNEANA (varietas?).
pourrez en avoir une idée. En général, chez les pétales du centre, cette teinte est prédominante, et ceux de l'extérieur en sont vigoureusement marqués; tous ont un beau luisant dont on ne peut juger qu'en en examinant une fleur entière. »
MM. Lindley et W. Hooker, dans les très courtes notices qu'ils consacrent à ce rosier, se sont abstenus d'en parler botaniquement; et pour nous, ne le connaissant encore que par la belle figure ci-contre, empruntée au Botanical Magazine (1. c.) et faite d'après les échantillons communiqués au second par MM. Standish et Noble, en juin dernier, nous sommes obligé d'imiter ce regrettable silence. Toutefois, nos habiles Rosistes sauront bientôt à quoi s'en tenir à ce sujet et décideront en connaissance de cause, près de quel type il doit se ranger, soit comme espèce, ou plus probablement comme variété.
Il a le port, dit-on, de notre Rosa arvensis, mais le feuillage en est plus beau, quoique décidu. Les branches d'un vert foncé, sont d'un beau rouge pendant la jeunesse, ainsi que les pétioles (ex figura), et armées de nombreux et robustes aiguillons courts, oncinés et sans soies. Les feuilles sont composées d'environ trois paires de folioles glabres, d'un vert luisant en dessus, glaucescentes en dessous.
CULTURE.
Greffé en églantier, il fait peu d'effet, en raison de la longueur que doivent acquérir ses rameaux pour fleurir, et qui ne fleurissent que sur le bois de deuxième année; aussi ne faut-il pas les raccourcir de près, comme à l'ordinaire. Ainsi qu'aux Thés, aux Bengales et aux Banks, les grands froids lui sont très préjudiciables; il veut un bon abri et préfère le palissage sur un mur. Dans un conservatoire, il ferait merveille.
(1851)  Page(s) Vol.II, p. 26.  Includes photo(s).
 
53. Rosa Fortuneana LINDL. (1. R. Banksiana, ramis scandentibus glabris, aculeis parvis falentis distantibus, foliolis 3-5- nine ovato-lanceolatis nitidis argute serratis, floribus solitariis, calycis tubo hemisphaerico nudo, sepalis ovatis indivisis. Lindl. l. i. c. Rosa Fortuneana (Fortuniana: sic!) LINDL. in Paxt. Flow. Gard. II. Glean. 71. c. ic. hic. admissa) (Rosaceae. Rosae Banksianae)” Parmi les Rosiers introduits par M. Fortune, dans les jardins de la Société d’Horticulture (de Londres), il en est un qui ne semble pouvoir etre rapporté à aucune espéce connue. C’est un arbrisseau grimpant, à branches grèles, arme de petit set peu nombreux aiguillons falciformes. Les folioles en sont ovées-lancéolées, finement dente en scie, minces, d’un beau vert luisant sur les deux faces, et disposte ordinairement par trois, quelquefois par cinq. Les stipules sont petites, subulées et decidue comme dans les Rosiers de Banks. Les fleurs se montrent solitaires sur de courts et grèles péduncoles; elles ont un tube calycinal nu, hémisphérique; des sepals ovés, indivis, et sont pleines, blanches, à petals lachement et irrégulierement arranges en un ensemble d’environ trios pouces de diameter. Ses fleurs solitaires et ses tiges aculéiferes prouvent que ce Rosier n’est point un Rosier de Banks (2. L’auteur se trompe donc, quand il ajouteBanksianae dans sa diagnose specifique? V. ci-dessus); son habitus plus grèle, l’absence totale d’anguillons sur le calyce démonstrent qu’il n’est point une variété du R. sinica. Ne serait-il point un hybride de ces deux espéces? La plante n’a pas une trés grande beauté, si on n’en considére que les fleurs! Mais sa croissance rapide, son port grimpant et divariqué, son feuillage persistant, la rendent extrémement apte à couvrir les murs, les cvérandas, ou toute espéce de constructions rustiques dans les jardins.” LINDL. l.i.c. Nos habiles rosistes, en France, auront bientot reconnu dans quelle catégorie doit se placer ce Rosier, et près de quelle espèce, près de quelle variété, plutot, il viendra se ranger.
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