Magazine  (Sep 1834)  Page(s) Vol. 15, p. 241.  
 
Liste des exposans et objets exposés du 4 au 10 aout 1834.
M. Verdier, à Neuilly.
1034. Rose-Bengale-Henriette

Magazine  (1832)  Page(s) 247-248.  
 
Suite des Roses rares et méritantes cultivées et multipliées à l'lnstitut horticole de Fromont.....
Belle Henriette (Thé). Arbuste vigoureux dont les rameaux , d’un vert glauque , sont armés d'aiguillons rouges à base très large; son feuillage est grand et fort beau; les pétioles sont aiguillonnés; les folioles sont ovales, bordées de dents aiguës et terminées en longues pointes. Les fleurs, solitaires sur les rameaux faibles et réunies en corymbe de six à douze sur les gourmands, sont semi-pleines, d’un blanc légèrement carné , élégantes, larges de 3 pouces et plus; une partie des étamines sont changées en pétales incomplets; les styles sont courts, verdâtres et cachés par les étamines; le bas des pétales est d’un léger jaune sulfureux; le pédoncule est gros , un peu pubescent. Cette belle fleur est cultivée sous le n°. 582. Son odeur est fort douce.

Magazine  (1830)  Page(s) Vol. 7, p. 157-158.  
 
HENRIETTE DELAHAYE (Thé). Arbrisseau touffu et rameux; tiges glauques, rougeâtres, armées d'aiguillons nombreux, droits et rougeâtres; feuilles de cinq, folioles ovales, aiguës, à dentelure régulière , surdentée, d'un vert tendre teint de rouge sur la surface supérieure et plus coloré sur la surface inférieure; elles sont d'un beau vert quand elles sont arrivées à l'état caractéristique; chaque foliole est bordée d'un filet rougeàtre qui est une suite de la coloration de la partie inférieure ; le pétiole commun est rouge , armé de plusieurs aiguillons assez gros, et d'un grand nombre de petites stipules courtes et colorées. Fleurs d'un rose tendre, grandes et doubles; pétales ordinairement frisés, mais s'étendant lors de l'épanouissement de la fleur. Bouton rose, allongé, très bien fait; calice à sépales très allongées , dépassant le bouton ; ovaire presque orbiculaire.
Ce charmant arbrisseau, obtenu d'un semis de Thé ordinaire, en 1829, est abondant en fleurs, qui exhalent une odeur très suave. PHILIPPAR.