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Roses, Clematis and Peonies
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'C. 'Louise Carrière'' clematis References
Magazine  (7 Feb 1880)  Page(s) 136.  
 
Clematis Louise Carrière (“Revue Horticole,” January, 1880, page 10, with a coloured plate). — A very elegant variety, intermediate between C. Viticella and C. Viticella venosa.  It has the habit of the former, associated with purple-lilac veined flowers about 2 inches in diameter.  The sepals are usually five or six in number, rarely four, traversed by a broad paler band down the centre, and suddenly recurved at the apex.  M. Carrière describes this variety as a valuable acquisition, valuable on account of its hardiness, the beauty of its flowers associated with graceful foliage, and for the long duration of its flowering season, which last year extended to the end of November, in spite of the severe weather.  Against a north-east wall its foliage and flowers were uninjured after frosts of 9° to 14°.
Magazine  (1880)  Page(s) 10.  Includes photo(s).
 
Clématite Louise Carrière
Obtenue par nous dans un semis de graines de la Clematis vitïcella venosa, la plante dont il va être question n'est pas seulement très-jolie; elle est intéressante par ses caractères intermédiaires qui la placent entre la Clematis viticella et la C. viticella venosa dont elle est issue, et avec laquelle elle a quelque rapport.  On re connaît là des traits bien accusés de consanguinité.  En voici une description:
Plante très-vigoureuse, volubile, extrêmement ramifiée, préhensible par les feuilles dont le rachis, en se contournant, aide la plante à s'élever en s'accrochant aux corps qu'elle rencontre.  Tiges sous-frutescentes à la base, plus ou moins nombreuses, partant d'une souche vivace.  Feuilles petites, très-longtemps persistantes, les supérieures entières, ovales, parfois plus ou moins divisées ou trifoliolées, quelquefois même surdécomposées-séquées.  Fleurs atteignant 5 centimètres, parfois plus, de diamètre, à 5-6, plus rarement 4 divisions, d'un bleu lilacé très-tendre légèrement lavé de rose violacé, présentant vers le milieu de chaque division pétaloïde une bande plus pâle qui se fond avec la couleur des bords qui est beaucoup plus foncée; les divisions, pétaloïdes-obovales, sont brusquement rétrécies au sommet qui se réfléchit comme chez les Clématites viticella et campaniflora.
Notre plante étant issue de la Clématite viticella venosa, nous aurions dû, quant à sa dénomination, et pour nous conformer à la marche scientifique, faire précéder son qualificatif par celui de sa mère; mais, outre que cela eût eu l'inconvénient de trop allonger la dénomination, nous eussions été obligé d'employer la même marche pour les autres individus issus du même semis, lesquels, très-différents entre eux et différents également de la mère, eussent déterminé des non sens ou de nombreuses contradictions.  En pareille circonstance, et conformément à notre habitude, nous préférons la logique à la tradition, s'appelât-elle scientifique, quand, opposée au bon sens, elle n'a plus de scientifique que le nom.  Il y a à cela un avantage considérable, et tout le monde y gagne, la science surtout.
La Clématite Louise Carrière est une précieuse acquisition, car, outre ses qualités éminemment ornementales, elle constitue une nouvelle série à l'aide de laquelle, très-probablement, on obtiendra des formes particulières dans ce groupe de plantes qui en contient déjà tant d'intéressantes.  Ajoutons que cette espèce, qui est excessivement floribonde, a une végétation spéciale.  Ainsi notre pied mère, planté le long d'un mur à l'est-nord-est, avait, le 28 novembre 1879, conservé toutes ses feuilles et ses bourgeons, qui, continuant à s'allonger, étaient encore garnis de fleurs et de boutons à différents états, malgré les gelées de 5 à 8 degrés qui étaient survenues dans la première quinzaine de ce même mois de novembre, ce qui autorise à croire que, sous un climat privilégié, cette espèce formerait un double « semper » sempervirens et semperflorens.  Ajoutons encore que cette plante est très-rustique et tout à fait indifférente même aux plus grands froids.  Quant à sa multiplication, on la fait par boutures, mais surtout par la greffe sur racines de Clématites, ainsi qu'on la pratique pour toutes les espèces de ce genre.
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